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Je vous ai regardé, Charles. Et je n’en crois pas mes yeux. Vous vous perdez en frivolités. Et à quelques pas, Orléans, votre dernière ville, se meurt. Et vous la laissez mourir. Le royaume vous échappe et vous regardez autre part. N’en dites pas plus, Alençon, si vous m’aimez. Si je vous aime, je dois en dire plus. J’entends dire que vous partez. Que vous pensez quitter la France. Vous êtes le cœur de la France. Que nous reste-t-il sans vous ? Qu’est-ce que la France pour moi ? Un père fou qui m’a destitué en signant un traité. Une mère qui m’a déclaré illégitime. Une sœur qui épouse le roi ennemi pour enfanter un prétendant au trône. Et vous vous étonnez de me voir m’amuser ? Je ne peux pas regarder ça. Mon seigneur et mes chers amis. Voici maintenant le dernier amusement de la soirée. Cela pourrait vous divertir. Le meilleur pour la fin. Savez-vous quoi ? Des danseuses orientales ? Une pièce de théâtre ? Bien mieux ! Une prophétesse venue de Lorraine promet de sauver la France et de couronner notre Dauphin. Jouons et mettons monseigneur Clermont sur le trône. Il prétendra être l’illustre Dauphin Charles. À la fin de la soirée, je serai Dauphin à la demande de tous ! Hélas, ça ne suffit pas. Allez, asseyez-vous sur le trône. Un peu de respect, s’il vous plaît. Voilà. Faites-la entrer. Faites-la entrer, j’ai dit ! Mais vous êtes trois ? Qui d’entre vous est la Pucelle de Lorraine ? Je suis la Pucelle de Lorraine. Qui sont vos autres “pucelles” ? Jean de Metz et Bertrand de Poulengy m’accompagnent. Un beau trio ! Monsieur, si vous manquez de respect envers la Pucelle, prenez garde à vos paroles. Mes excuses ! Inutile de s’agenouiller devant moi. Qu’il en soit ainsi. La position est incommode. Venez. Voici notre Grand Dauphin. J’attends la couronne promise, Pucelle de Lorraine. Couronnez-moi donc. Couronnez-moi sans retard. Votre Dauphin vous offre sa main. Gentil Dauphin, c’est vous que je cherche. Je viens de loin et nul ne peut prendre votre place. Dieu m’a parlé par la voix de ses envoyés. C’est Sa volonté que je vous aide et que vous soyez Roi de France. Comment m’avez-vous reconnu ? Je vous le dirai quand nous serons seuls. Votre opinion ? Elle est dangereuse. Elle a sans nul doute été envoyée par l’ennemi. Mon Dauphin, je vous déclare qu’un changement va survenir dans la guerre et dans votre vie. Je ne suis pas de ceux à qui Dieu s’intéresse. Croyez-moi. Non que je sois pire que les autres, mais nous sommes indifférents à Dieu. J’ai été sincère. Soyez-le avec moi. Que désirez-vous ? De l’argent ? Des terres ? Des présents ? Je suis pauvre malgré Radio Il est faux que Dieu ne s’intéresse pas à vous. Vous dites cela pour vous cacher de moi comme tout à l’heure. Mais Dieu vous trouvera et vous fera roi. C’est une voix honnête. Écoute-la, Charles. Vous êtes arrivée à temps. Je vous ai pris un instant pour le Dauphin. Je suis son cousin, le duc d’Alençon. Je suis contente que vous soyez ici, mon bon duc. Plus nous réunirons de sang royal, plus forte sera notre cause. Méfiez-vous d’elle, monseigneur. J’essaie.



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