Super Barca Et Bieber lutte

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Tu es vierge. Tu es pur, comme un pierrot romantique. Viens. Te voilà, c’est ton portrait. Je t’aime. J’ai besoin de toi. Je suis à toi. Tu illumineras mon chemin avec un papillon ardent. Merci. “La femme qui aimait les colombes telle une vierge en extase, “la nuit, allaitait les lys avec son sein endormi, “rêvant adossée au mur “et tout semblait beau, sans l’être.” C’est génial ! Oui, tout semble beau. Cet endroit est magique ! Magique ! Réveillez-vous, monsieur ! Cet endroit est magique, réveillez-vous ! Réveillez-vous ! Réveillez-vous, monsieur ! Réveillez-vous, cet endroit est magique ! Mademoiselle ! Dansons ! Ça suffit, partons. Adieu ! Voici la pension où j’habite. Maintenant, je vais te mordre. Tu veux voir si je suis prêt à sacrifier un morceau d’oreille pour t’avoir ? Je me sacrifie. Et merde ! Va-t’en d’ici, dégage ! Va-t’en d’ici, merdeux ! Il ne t’a pas plu, mon diable ? Tu as du talent, mon garçon. On va bien s’entendre. Maintenant, va te coucher. Va-t’en ! Va-t’en, je te retrouve demain. À minuit, au Café Iris. Va-t’en. À minuit, au Café Iris. Au revoir ! Une bière, s’il vous plaît. Une autre. Encore une. Que ce Nicanor Parra soit ton maître ! Tu ne devrais pas t’avilir avec Jeux de vulgaires pouilleux comme celui-là. Si tu lis son grand poème La Vipère, tu y verras ton portrait. Adieu pour toujours ! Tu veux me casser la gueule ? Je m’en charge moi-même ! Je suis bien plus que ça. Je suis Nicanor Parra. Et celle qui a inspiré mon poème, La Vipère, c’est Stella. Je te la donne. Je suis sûre que tu as un couteau. Donne-le-moi. C’est pour tailler la plume avec laquelle j’écris. Tais-toi. Un poète n’a pas à se justifier. Comment tu t’appelles ? Alejandro. Nous ne nous séparerons plus. Nous dormirons de jour et vivrons de nuit. J’écrirai en griffant la peau de ton dos. Par la douleur, tu comprendras mes poèmes. Je suis encore vierge. Nous ferons tout, sauf la pénétration. Je garde mon hymen pour l’homme au front divin qui descendra des montagnes. Toi, tu me nourriras. Moi, je permettrai que tu boives ma salive. Dorénavant, chaque fois que nous marcherons ensemble, je tiendrai empoignées tes parties secrètes. Assieds-toi. Retire tes chaussures. C’est une pension pour retraités, ils dorment jusque tard. Ils râlent si un bruit les réveille. Orphée, dans l’antre de la mort, ne doit pas voir nue sa bien-aimée. Ton manteau Jeux Ta jupe Jeux Ta chemise Jeux Ton corsage Jeux Mon amour erre dans les rues je ne sais quand il reviendra Reviendra-t-il pour Pâques ou pour la Trinité ? Sara. Viens. La Trinité passée mon amour ne revient plus Sa mère qui l’attend se met à sangloter Tout le monde m’humilie. Je voulais tellement avoir un fils médecin. Calme-toi, Jaime. Mon cœur me dit qu’Alejandrito reviendra. C’est tout ce qui nous reste à manger. Maintenant, tu devras me nourrir. Tu pourras ? Je pourrai. Comme dit Nicanor Parra : “Je commettrai un petit larcin au clair de lune.” Alejandrito ? C’est toi ? Oui, papa. C’est bien. On t’attendait. Alejandrito Va te coucher, dors bien Oui, maman. “Commettre des délits, quelques fautes,