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Mais chaque fois que je croise son regard, je crois ce qu’elle dit. Raison de plus. Gentil Dauphin, si je vous dis des secrets connus de vous et de Dieu seuls, me croirez-vous envoyée par Lui ? Venez avec moi, Jeanne. Nicolas ! Détèle la charrue ! Amène ton cheval et rejoins l’armée de la Pucelle. La Pucelle ! Elle n’a pas d’armée ! Elle en aura bientôt une. Viens ! Les hommes affluent par milliers. La Pucelle est magique. Mon peuple croit en elle. Alors, pourquoi nous retenir ? Pourquoi ? L’armée se forme. Les hommes accourent. L’or afflue au Trésor. On nous donne du grain et du bétail en cadeaux. Vous avez demandé une armée, elle est là. Mais on attend encore un ordre de vous. Pas avant que nous ayons mis la Pucelle à l’épreuve par l’église. Mais c’est terminé. La commission d’examen l’a interrogée à Poitiers pendant semaines. On s’est renseigné à Domrémy et à Vaucouleurs pour tout vérifier. L’église l’a reconnue humble, dévote, honnête et simple. On n’a certes trouvé que du bon en elle. Mais il peut être malavisé de l’envoyer à la bataille. Présentement, vous êtes en vie. Mais si vous entrez en guerre, vous risquez votre royaume, mais votre vie aussi. Je ne conduirai pas l’armée, c’est elle. Une fille de ferme à la tête de l’armée de France ? Vous serez la risée de toute la chrétienté. Je le suis déjà, grâce à vous et à vous. Vous m’avez persuadé que je n’étais qu’un prétendant au trône. Un coquin, un imbécile. Par moments, je vous ai crus. Mais sa venue m’a ouvert les yeux. Que vous a-t-elle dit à la chapelle ? Je ne puis le répéter et je ne le dirai pas. Vous nous le direz. Vous n’avez jamais su garder un secret. Je garderai celui-là. À vrai dire, je ne sais pas encore ce que je veux faire. Il s’agit de ma tête et de ma couronne. J’ignore si je souhaite les risquer. Mais combien de temps ? Ne délivrerons-nous jamais Orléans ? Je ne sais pas. Je ne sais pas. Plus vous attendrez, mieux cela vaudra. Votre Majesté. Je n’en suis pas sûr non plus. Votre Majesté Radio Mon Dauphin, pardonnez mes mauvaises manières. Voilà des jours que j’essaie de vous voir et les gardes refusent. Ma chère Jeanne, vous êtes splendide ! Je vous remercie, mon dauphin. Tous les préparatifs sont achevés. Laissez-nous agir. Envoyez-moi à Orléans et le signe vous sera donné. Il est temps. On a toujours le temps. On ne l’a pas toujours, mon Dauphin. Je ne durerai qu’une année et un peu plus. Faites-en bon usage. Accompagnez-nous à Orléans. Si vous voulez que je consente, ne demandez pas des choses insensées. Ne me demandez pas de conduire une armée. Lui faire confiance n’est pas raisonnable. Si Dieu entend délivrer Orléans, pourquoi avoir besoin de soldats ? Ils combattront et Dieu leur donnera la victoire. Comment en être certain ? Je ne suis pas certain de moi. Ferai-je un bon roi ? Il vous faut avoir foi en Dieu. Alors, vous aurez foi en vous. Dieu ne veut peut-être pas que je sois roi. Pourquoi m’aiderait-il, alors que je suis Radio ce que je suis. Écartez doutes et craintes, mon Dauphin. Soyez noble comme je l’ai rêvé. Soyez tel que Dieu



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